mardi 13 septembre 2016

Je voulais vous parler d'un film....


Je voulais vous parler d'un film...
Mais je ne me souviens plus du titre. Satanée quarantaine!
Un film très connu avec un méchant requin dans une petite station balnéaire. Sorti en 1975. J'étais né depuis 2 ans (1975-2= rien du tout!) quand le film parfait est sorti. Pourquoi parfait pour plusieurs raisons.
Parce que le trio d'acteurs Scheider/ Brody, Shaw/Quint, Dreyfuss/Hooper. Parfait.
Parce que Spielberg, qui avec son deuxième film cinéma réalise un chef d'oeuvre. Parfait.
Parce que 40 ans après je le regarde pour au moins la 20ème fois et que je prends autant de plaisir qu'à la première vision. Parfait.
Parce qu'il traverse les ans et ne prend pas une ride. Pas comme moi. Parfait.
Parce que la musique de John Williams. "Tinnnn- tin, Tinnnn-tin, Tintintintintintin". Et n'est sans doute pas étrangère à l'adaptation des années plus tard de Tintin par Spielberg (j'ai hésité à la mettre celle-ci). Parfait.
Parce que l'histoire du film est aussi palpitante que le film. Parfait.
Parce que le monologue de Quint sur l'Indianapolis. 
"...Le matin du jeudi, je me retrouve tout près d’un vieux copain. Il s’appelait Robinson, un type de Cleveland, maître d’équipage, joueur de base-ball. J’ai cru qu’il faisait un somme, alors je me suis dit ’faut que je le réveille. Il faisait des bonds dans l’eau, des bonds dans l'eau comme un jouet de celluloïd. Il était debout...complètement cisaillé à partir de la taille. Le cinquième jour à midi, monsieur Hooper, un Lockheed Ventura nous a survolés à basse altitude et nous a vus. Ç'était un jeune pilote le gars, plus jeune que monsieur Hooper, enfin bref, ils nous a vus, il est reparti, puis on a attendu encore trois heures, puis y a un hydravion qui s’est pointé, qui nous a pris à son bord. Vous voulez que je vous dise? C’est à ce moment-là que j’ai eu les foies. En attendant mon tour. De ma vie, jamais plus je ne remettrai un gilet de sauvetage. Sur onze cents naufragés, 316 survivants furent repêchés. Les requins avaient eu les autres, en ce jeudi 19 juin 1945. Enfin, on avait livré la bombe. »."
Parfait.
Parce que je me souviens encore des frissons, la première fois que je l'ai vu, sur notre vieux canapé, agrippé à un coussin. Parfait.
Mais comment il s'appelait ce film? Une histoire de mâchoire.
Ha oui je me souviens! Les Dents de la mer!
Je vous ai dit que c'était un film parfait?
Satanée quarantaine.
"Au revoir et adieu jolie fille madrilène..."

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